Dimash Qudaibergen accorde des interviews aux médias internationaux avant son concert à New York
Alors qu’il se prépare pour son premier concert solo au Madison Square Garden, Dimash s’est entretenu avec des journalistes pour partager ses réflexions sur son parcours, du Kazakhstan à la scène internationale, sa mission en tant qu’artiste international et les possibilités illimitées de la voix humaine.
_____

TMRW Magazine est une publication indépendante consacrée à la musique et à la culture, basée à Londres, en Angleterre, et réputée pour son approche originale dans la présentation des phénomènes culturels.
Que ressent-on lorsqu’on est le premier artiste kazakh à se produire en tête d’affiche au Madison Square Garden ?
Il s’avère que je serai non seulement le premier artiste kazakh, mais aussi le tout premier musicien de l’espace post-soviétique à se produire en solo au MSG. C’est une énorme responsabilité, mais loin de m’intimider, cela me motive à aller de l’avant. En même temps, nous endossons le rôle d’ambassadeurs culturels, les premiers à avoir cette chance unique de conquérir le cœur des gens d’un autre continent sur une scène aussi légendaire.
Quelles langues ou chansons vous posent le plus de difficultés lorsque vous vous produisez en concert ?
Je parle et chante couramment le kazakh et le russe, et l’anglais ne me pose pas non plus de problèmes majeurs. Je connais bien l’italien depuis mon « enfance lyrique », donc les langues romanes sont généralement faciles à maîtriser en termes de phrasé. Mais le chinois… c’est une autre histoire. Il me faut l’aide précieuse de locuteurs natifs. J’ai commencé à chanter en chinois en 2017, et même si cela est devenu plus facile avec le temps, cela demande encore beaucoup de travail. Heureusement, je peux compter sur le soutien de mon équipe.
Comment choisissez-vous vos collaborateurs parmi différents genres et cultures ?
Il n’y a pas de règles strictes à ce sujet. Parfois, il s’agit d’un effort collectif dès le début, impliquant divers musiciens, instrumentistes et arrangeurs. D’autres fois, au fur et à mesure que la chanson évolue, elle acquiert naturellement différents éléments stylistiques. Par exemple, dans la chanson titre de ma tournée Stranger, écrite par Igor Krutoy, nous avons décidé d’incorporer le son d’un instrument kazakh ancien, le kobyz. Plus tard, dans le projet Virtuosos, où de jeunes instrumentistes s’affrontent, Hauser a magistralement ajouté une nouvelle partie de violoncelle à la même pièce.
Lire l’interview complète en cliquant sur le lien :
https://www.tmrwmagazine.com/en/news/dimash-qudaibergen-redefining-boundaries
_____
Numéro Netherlands est l’édition néerlandaise du magazine international Numéro, consacré à la mode, à l’art et à la culture.

On vous qualifie d’ambassadeur culturel du Kazakhstan. Comment conciliez-vous la célébration de votre identité kazakhe et votre connexion avec le public international ?
Ce sont mes fans qui m’aident à maintenir cet équilibre. Les Dears forment une famille vraiment unique, composée de personnes qui parlent différentes langues, mais qui partagent un intérêt commun pour la culture kazakhe. Ils chantent des chansons kazakhes, apprennent à jouer de nos instruments traditionnels, visitent le Kazakhstan et explorent ses sites historiques. Je suis profondément reconnaissant envers mes fans, non seulement pour leur soutien de ma musique, mais aussi pour leur intérêt et leur apprentissage de notre culture.
Vous vous préparez à lancer un concours international de recherche de talents avec Hunan TV. Qu’est-ce qui vous enthousiasme le plus dans ce projet ?
Il y a quelques jours, avant de m’envoler pour New York, nous avons terminé le tournage de ce projet au Kazakhstan. Il s’agit d’une émission de téléréalité en collaboration avec Hunan Broadcasting System, et pas seulement d’un concours de talents. Nous avons essayé de combiner un concours de chant, mettant en vedette des chanteurs de Chine, du Kazakhstan, de Malaisie, d’Italie, de Serbie et du Kirghizistan, avec une large présentation de l’histoire, de la géographie et de la culture du Kazakhstan. En tant que créateur du projet, j’étais particulièrement enthousiaste à l’idée de voir la beauté de notre pays natal à travers les yeux des participants internationaux. En même temps, j’espère sincèrement que, grâce aux millions de téléspectateurs de Hunan TV, une nouvelle star internationale émergera de notre propre pays.
Vous passez sans difficulté du folk kazakh à la musique classique, à l’opéra et à la pop. Comment abordez-vous le mélange de ces univers musicaux si différents ?
Pour être honnête, je ne fais rien de particulier, je suis simplement l’inspiration qui me vient lorsque je travaille sur un morceau. Différentes idées d’arrangements me viennent à l’esprit, l’équipe me fait des suggestions et j’entends certains instruments dans ma tête. Par exemple, dans la chanson « Smoke », j’ai immédiatement eu envie d’ajouter le son de la dombra. J’étais en voyage créatif à Los Angeles à ce moment-là, et comme j’avais la dombra avec moi, nous avons pu essayer cette idée immédiatement.
J’ai toujours été attiré par la musique néoclassique, et j’adore explorer sa profondeur émotionnelle et sa polyvalence. Mélanger le folk kazakh, le classique, l’opéra et la pop me vient naturellement, car j’aborde chaque morceau avec le sentiment qu’il requiert.
Comment voyez-vous votre musique évoluer dans les prochaines années ? Envisagez-vous de nouveaux genres, de nouvelles langues, voire de nouvelles formes d’art ?
De nouvelles formes d’art, c’est intéressant. Cela signifie-t-il commencer à peindre, créer des sculptures ou marcher sur une corde raide ? J’ai sauté sur un trampoline, volé sous un dôme. On peut certainement envisager d’essayer quelque chose de nouveau.
Et en musique, tant de choses m’intéressent. Il y a tellement de nouveautés qui apparaissent à chaque instant qu’il est tout simplement absurde d’essayer de prédire ce qui se passera dans plusieurs années. Je pense qu’il est en fait passionnant de s’observer soi-même, de voir où le destin vous mènera ensuite. Ce que vous entendrez, verrez ou ressentirez, ce qui influencera votre perception du monde et peut-être changera votre pensée créative à 180 degrés, voire à 360 degrés. Nous verrons bien.
Lisez l’interview complète en cliquant sur le lien :
https://www.numeronetherlands.com/in-conversation-with/in-conversation-with-dimash-qudaibergen
Source ©DimashNews.com




