Madison Square Garden – Un nouveau sommet conquis Dimash Qudaibergen donne un concert solo sur la scène emblématique de New York

Le 5 octobre, pour la toute première fois, l’hymne national du Kazakhstan a retenti dans le légendaire Madison Square Garden de New York, alors que des milliers de New-Yorkais accueillaient l’artiste originaire de la CEI, Dimash Qudaibergen, pour son concert solo intitulé « Stranger ».

« Depuis mon enfance, je rêve de chanter ici. En tant qu’amateur de boxe, j’ai toujours été inspiré par Muhammad Ali et Mike Tyson, qui ont combattu au Madison Square Garden. Les Trois Ténors — qui m’ont donné envie de devenir chanteur — mais aussi Michael Jackson, Whitney Houston, Céline Dion, Andrea Bocelli… tous ces artistes légendaires ont foulé cette scène.

Ces dernières années, il s’est passé tant de choses dans ma vie — d’innombrables concerts à travers le monde — mais ce qui va se passer ici est d’un tout autre niveau. »
— Dimash, à la veille du concert.

Et en effet, l’histoire a été écrite. Une équipe venue du Kazakhstan, menée par l’Artiste du Peuple Dimash Qudaibergen, a ajouté une nouvelle page à l’histoire de la musique moderne.

Le programme unique « Stranger », comme tout l’art de Dimash, mêle les genres, les langues et les traditions musicales dans une expérience profondément émotionnelle.

Le concert s’est ouvert puissamment avec « Golden », suivi de « Smoke » en anglais, « Olimpico » en italien, et « Battle of Memory » en chinois.

Pour la première fois lors d’un concert solo, le public a pu entendre « Love’s Not Over Yet » accompagné par son compositeur, le double lauréat des Grammy Awards Walter Afanasieff.

« Je connais Dimash, mais je ne connaissais pas toute sa musique. Même si je l’avais connue, le voir en concert est à couper le souffle. Il touche tout le monde, le public l’adore. Je vois rarement une telle passion.

Pendant que je regardais, je n’arrêtais pas de me demander : « Qui a écrit cette chanson ? » — Dimash. « Et celle-là ? » — Encore Dimash.

Je suis tellement heureux qu’il nous ait invités. Je garderai ce souvenir toute ma vie. Je me suis produit ici plusieurs fois, mais je n’ai jamais rien ressenti de tel. C’est un tel honneur, je suis vraiment heureux. »

— Walter Afanasieff.

Poursuivant le thème éternel de l’amour véritable, Dimash a interprété « Lyubov’ Ustavshikh Lebedei » (« L’amour des cygnes fatigués ») de son cher ami, le maestro Igor Krutoy. Conformément à la tradition instaurée lors de son concert Arnau 2019 au Kazakhstan, toute la salle s’est jointe à lui pour chanter le refrain à plusieurs reprises.

Avant d’interpréter « Sos d’un Terrien en Détresse », Dimash s’est adressé au public en tant qu’ambassadeur régional de bonne volonté pour l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), une agence des Nations Unies :

« Chers amis, nous savons que la musique peut nous unir. Ce soir, nous pouvons le faire ensemble. Derrière moi, vous verrez un code QR. En le scannant, vous pouvez soutenir l’Agence des Nations Unies pour les migrations et aider des personnes dans le monde entier. Ensemble, nous pouvons rendre le monde meilleur. Merci d’être avec nous. Maintenant, laissons la musique nous guider. »

Et il a mené le public vers l’avant, à travers des chansons originales telles que « Umytylmas Kun », « Give Me Your Love » et « Be With Me », après avoir échauffé ses cordes vocales avec le public qui remplissait la salle d’harmonie. Ce soir-là, le public a partagé chaque once d’énergie avec les artistes : des milliers d’yeux brillants, des voix unies et un stade animé par l’émotion.

« Ce soir, nous avons écrit une page d’histoire. Dimash a conquis une nouvelle scène, revenant à New York après six ans d’absence, et ce de manière triomphale. Dimash a changé, nous avons changé, et je pense que tout le public l’a ressenti. L’énergie que nous avons reçue en retour était incroyable. »

— Zarina Bozhakova.

Le segment suivant a débuté avec le kyui kazakh « Adai », interprété par Dimash accompagné du duo de dombyra Temirlan Olzhabay et Yernat Nauryz.

Après avoir interprété son nouveau tube « Tau Ishinde », Dimash a annoncé une première. Accompagné d’images épiques illustrant le potentiel illimité de l’humanité, il a présenté sa nouvelle chanson en kazakh « Samğau », écrite sur les paroles de Zharaskan Nurbay, un hommage sincère à sa patrie.

Immédiatement après, le public a été plongé dans un autre spectacle lorsque « Fire » a envahi l’arène avec ses voix explosives et sa mise en scène dynamique.

« Je pense que c’est un moment vraiment historique. La première chose que j’ai vue, c’est une arène complètement pleine. Je ne suis pas du Kazakhstan, mais j’ai ressenti une immense fierté pour Dimash, tant de gens étaient venus le voir.

Sa musique et sa personnalité transcendent les frontières et rassemblent des personnes de toutes nationalités. Je suis fier d’être ici, c’est une expérience inoubliable. »

— Dmytro Gordon

Alors que le spectacle se poursuivait, les fans s’attendaient à un autre intermède vidéo, mais à la place, Dimash est réapparu à l’écran, courant dans les couloirs du Madison Square Garden avec son équipe, interprétant une nouvelle chanson originale en anglais, « Living For The Game ».

Le concert s’est poursuivi avec les morceaux préférés des fans « When I’ve Got You », « Weekend » et « Makhabbat Ber Magan ».

Ce soir-là, Dimash et ses collègues musiciens ont présenté des instruments traditionnels kazakhs : la dombyra, le sybyzgy et le kobyz, ce dernier étant joué par Olzhas Kurmanbek, dont le solo a résonné tout au long du morceau titre « Stranger ».

« Nous espérons que ce concert, à l’instar de l’histoire de notre peuple, restera gravé dans les mémoires. Lorsque des instruments sacrés tels que la dombyra, le kobyz et le sybyzgy, symboles de l’art traditionnel kazakh, résonnent sur la scène internationale, cela signifie que notre art national a atteint un nouveau niveau, plus élevé.

Bien sûr, tout cela est grâce à Dimash. Grâce à lui, nous partageons nos instruments nationaux avec le monde entier et faisons découvrir notre patrimoine culturel à un public international. »

— Temirlan Olzhabay et Yernat Nauryz

La finale a été marquée par les puissantes interprétations de « El Amor En Ti » et « The Story of One Sky ».

Après trois heures inoubliables, le concert s’est terminé avec « Durdaraz ». Dimash a présenté son équipe et invité le public à son prochain concert au Mexique le 8 octobre.

« La vie ne sera plus jamais la même. Cette scène est imprégnée de l’énergie du monde entier, de l’esprit des stars mondiales. Chaque centimètre carré inspire la créativité.

Nous avons une merveilleuse expression : « une scène sacrée ». Quelle que soit la langue, elle reste toujours sacrée. Lorsque vous y montez, il n’y a plus de frontières, plus de divisions, seulement l’esprit qui vous anime. C’est exactement ce que j’ai ressenti ce soir. C’était puissant.

Je pense que le concert s’est très bien déroulé : chaque chanson a touché le cœur du public, car elles ont été chantées avec une émotion sincère. Merci à tous, ce souvenir restera à jamais gravé dans ma mémoire. »

— Rasul Usmanov.

Source ©Dimashnews.com