Dimash Qudaibergen a accordé une interview avant son concert en Égypte.
Le 30 novembre, dans le cadre du festival Pyramids Echo qui se déroule à Gizeh, Dimash Qudaibergen donnera un concert solo de deux heures. Avant son spectacle en Égypte, un pays et un continent nouveaux pour lui, l’artiste kazakh a répondu à quelques questions des organisateurs du festival.
Ressentez-vous un lien entre l’histoire et le présent, entre le Kazakhstan et l’Égypte ?
— Je suis originaire du Kazakhstan, de la ville d’Aktobe. J’ai été élevé non seulement par mes parents, mais aussi par mes grands-parents. Depuis notre plus jeune âge, ma sœur, mon frère et moi avons entendu de nombreuses histoires sur nos traditions. Nos aînés nous ont enseigné le sens des proverbes et des dictons, et la sagesse du passé nous a été transmise par la musique — par les chants et les kyuis, ces morceaux traditionnels joués au dombra.
Notre pays, comme l’Égypte, possède une histoire millénaire, mais il est résolument tourné vers l’avenir. Aussi, oui, je ressens un lien particulier entre nos nations. Je crois que le présent ne peut exister sans le passé.
Quand avez-vous entendu parler des pyramides pour la première fois ?
— La première fois ? Probablement il y a très longtemps, peut-être même au siècle dernier ! (rires) Je ne me souviens plus exactement, mais je crois que j’ai vu les pyramides pour la première fois dans des dessins animés et des livres pour enfants. Plus tard, nous avons étudié l’Égypte antique à l’école.
Que représentent pour vous les pyramides et la civilisation égyptienne antique ?
— Pour moi, ce sont des symboles de culture et de sagesse. Elles témoignent de la profondeur et de la richesse de l’histoire de l’Égypte. J’admire profondément la manière dont vous préservez et partagez cet héritage avec le monde.
Est-ce votre premier concert en Égypte ? Êtes-vous déjà venu ici en tant que touriste ?
— Oui, c’est la première fois que je viens en Égypte. Malheureusement, je n’y suis jamais venu, même en tant que touriste. Je suis donc très heureux d’être ici aujourd’hui et de partager la culture de mon pays lors de ce festival.
Quel rôle joue la musique, selon vous, pour rapprocher les peuples et les cultures ? Croyez-vous que l’art et la culture puissent contribuer à un monde plus paisible ?
— Venez assister à l’un de mes concerts, où que ce soit dans le monde : au Kazakhstan, en Europe ou en Amérique. Vous verrez des gens de différents pays réunis, chantant dans différentes langues : des fans chinois chantant en russe, des fans espagnols en français, et tous chantant en kazakh. Ma merveilleuse famille Dears est la meilleure preuve que la musique unit les cœurs sans un mot.
Quelles sont vos impressions sur le festival « Pyramids Echo » ? Que représente pour vous le fait de participer à sa toute première édition ?
— Je suis vraiment ravi de faire partie de ce nouveau projet international. J’espère que ce premier festival sera le point de départ de nombreux autres événements ici, sur cette magnifique terre chargée d’histoire.
Que souhaiteriez-vous dire à vos fans égyptiens qui attendent vos concerts aux Pyramides ? Et peut-être aussi à la communauté kazakhe vivant en Égypte ?
— Je tiens à adresser mes plus chaleureuses salutations à tous les Kazakhs vivant ici, ainsi qu’à tous mes fans qui s’intéressent à la culture du Kazakhstan, un pays si éloigné de l’Égypte. C’est un immense honneur et une grande joie pour moi de représenter ma patrie sur un nouveau continent. Merci pour votre soutien et votre amour.
Les billets sont disponibles chez Tazkarti Events.
Source : DimashNews.com




